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Partie 2 : De Chirac à Macron
La première partie de cet article nous a replongés aux premières heures de l’informatique en France, de De Gaulle à Mitterrand.
Dans cette seconde partie, nous allons redécouvrir le bilan dans le numérique de chaque Président, Jacques Chirac à Emmanuel Macron. Au début du mandat de Jacques Chirac, en 1995, Internet était encore balbutiant, et on se demandait encore si c’était qu’un effet de mode. Aujourd’hui, dans l’entre-deux tours de l’élection Présidentielle 2022, la politique de la « Start-up Nation » du Président sortant Emmanuel Macron a fait émerger 25 licornes françaises et a permis le lancement d’un grand plan d’investissement pour l’informatique quantique.
Chirac : le PAGSI et Plan RE/SO 2007
C’est sous la Présidence de Jacques Chirac que la France est rentrée dans le numérique. Le gouvernement Jospin lance en 1998 le PAGSI (Programme d’Action Gouvernemental pour la Société de l’Information) pour étendre l’adoption des sites internet dans les services publics. Puis sous le gouvernement Raffarin, avec le programme RE/SO 2007 (Pour une RÉpublique numérique dans la SOciété de l’information), qui a pour but donné un cadre favorable pour le développement de l’économie numérique.
C’est en étudiant l’évolution technologique tout au long du mandat de Jacques Chirac que l’on se rend compte de la vitesse impressionnante du progrès. Jacques Chirac est élu Président de la République le 17 mai 1995 ; quelques jours plus tard, aux Etats-Unis, a eu lieu présentation de la première version du langage Java. La même année, Microsoft commercialise son puissant système d’exploitation Windows 95. Jacques Chirac termine son second mandat le 16 mai 2007 ; la même année, Apple commercialise le tout premier iPhone, Google fait plus de 16 milliards de dollars de chiffre d’affaire, et Facebook connait une croissance de 219%.
Bien qu’elle accuse d’un peu de retard, la France aussi lance dans ce mouvement de modernisation. Récemment arrivé au pouvoir suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale, Lionel Jospin et son gouvernement lance en 1998 le PAGSI, le Programme d’Action Gouvernemental pour la Société de l’Information. Ce programme a pour but d’étendre l’adoption des sites internet dans les services publics. Grâce à ces initiatives qu’ont vu le jour des sites comme service-publique.fr, et que l’on peut aujourd’hui déclarer et payer ses impôts en ligne sur impot.gouv.fr (au lieu de remplir le formulaire cerfa 2042 et l’envoyer par la Poste !).
Malgré ces avancés, la cohabitation politique fait que le Président Chirac reste mécontent des résultats du PAGSI. Il donne « la mention passable ». A la veille des élections présidentielles de 2002, il déplore le retard la France dans une interview faite – par email – au Journal du Net. Le candidat Chirac y présente « Son projet pour la France numérique », et son objectif le plus marquant est qu’il y ait un ordinateur par famille en 2007.
Aussitôt les élections remportées, Chirac lance avec le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le plan RESO 2007, qui a pour but de donner un cadre favorable pour le développement de l’économie numérique. Les actions vont aussi bien vers les entreprises, en aidant dans le développement d’infrastructures, que vers les consommateurs, en offrant des formations aux technologies de l’information (TIC) à l’école et en déployant l’Internet haut débit partout en France.
Le candidat Chirac voulait un ordinateur par famille en 2007, mais l’INSEE nous apprend que seuls 60% des ménages possèdent un ordinateur (Figure 1). Néanmoins la croissance reste forte, avec une augmentation de 25 points entre 2004 et 2007, alors qu’elle est plus faible à seulement 17 points sur la période suivante jusque 2013. Le nombre de ménages connectés à internet est aussi en forte croissance, et a monté de 18 points entre 2004 et 2007, et de 20 points entre 2007 et 2013.
Figure 1 – Taux d’équipement des ménages en biens durables en % (INSEE)
2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ordinateur | 45 | 50 | 54 | 60 | 63 | 67 | 70 | 73 | 75 | 77 |
Connexion à Internet | 31 | 36 | 42 | 49 | 55 | 61 | 65 | 69 | 73 | 75 |
Téléphone portable | 69 | 72 | 74 | 78 | 79 | 80 | 85 | 86 | 88 | 89 |
Téléphone fixe | 87 | 87 | 88 | 86 | 88 | 89 | 89 | 90 | 91 | 91 |
Télévision couleur | 95 | 97 | 97 | 97 | 97 | 98 | 98 | 97 | 97 | 97 |
Sarkozy : Hadopi et la lutte contre le piratage
Face aux fléaux de l’époque qu’ont été le piratage et le téléchargement illégal, le Président Sarkozy promulgue en 2009 la loi Hadopi. Il crée dans le même temps l’autorité publique indépendante qui porte le même nom, et dont le but est de protéger le droit d’auteur des créateurs et artistes. Il a aussi créé le Conseil National du Numérique pour conseiller et aiguiller le gouvernement en matière de numérique.
Face aux fléaux de l’époque qu’ont été le piratage et le téléchargement illégal, le Président Sarkozy promulgue en 2009 la loi Hadopi. Il crée dans le même temps l’autorité publique indépendante qui porte le même nom. Le rôle de cet Institution est clair : protéger les droits d’auteur des créateurs et artistes et lutter contre le partage de fichiers paire à paire (peer-to-peer en anglais). Les sanctions appliquées se font par la méthodes de la « réponse graduée » : d’abord un courriel d’avertissement en guise de premier rappel à la loi, puis un courrier d’avertissement par lettre recommandée, et la coupure de la connexion Internet en dernier ressort.
Après plus de 10 ans de fonctionnement, beaucoup de média ont pointé un manque d’efficacité d’Hadopi. Avec plus de 82 millions d’euros investis depuis sa création, Hadopi n’a infligé que 87 000 euros d’amande. Certains contradicteurs ont également créé des polémiques sur le manque de compétences techniques des acteurs politiques : la suite bureautique OpenOffice.org comprendrait un pare-feu, et certaines associations « fabriqueraient des adresses IP ».
Mais il serait cruel de juger aussi rapidement les actions d’Hadopi. Son rôle n’a pas été seulement de faire de la répression sur Internet et distribuer des amendes à tous les internautes. L’institution a eu un rôle d’éducation et de pédagogie pendant cette période où Internet s’est fortement démocratisé. Selon le Président d’Hadopi, Denis Rapone, « depuis ses origines, « ce sont près de 13 millions d’avertissements qui ont été envoyés à des internautes ayant méconnu le droit d’auteur et, dans 70 % des cas, aucune réitération des faits n’est constatée après un premier avertissement » ». Cela « dénote une efficacité difficilement contestable de la procédure […] 50 % des personnes sensibilisées à la réponse graduée déclarent s’être tournées vers une offre légale ».
En somme, Hadopi se devaient d’être équilibré dans sa pédagogie et dans son action répressive. Le succès d’Internet s’explique en grande partie par la liberté que cette technologie offre. Bien sûr qu’il faut sanctionner les délits et protéger les droits d’auteurs, mais il ne fallait pas non plus décourager les Français à utiliser Internet. En ce sens Hadopi a été dans son rôle.
Après plus de 10 ans d’existence, Hadopi se verra absorbé par l’Arcom, le nouveau nom du CSA.
Hollande : la French Tech, le Plan tablette pour tous
Les nouveautés apportées par François Hollande et son gouvernement ont accéléré la transformation numérique du pays, notamment grâce au nouveau label French Tech et à la loi pour une « République numérique ». Il y a eu cependant des difficultés et des erreurs : le Plan tablette pour tous au collège et au lycée a eu des résultats mitigés, et l’interventionnisme de l’Etat dans les affaires les acteurs privées a mis à mal certaines entreprises, comme cela a été le cas pour Dailymotion, qui a vu un départ-arrêté de sa croissance, lorsque Yahoo! voulait racheter les 51% des parts, détenues par France Télécom.
Beaucoup de changements ont eu lieu dans le quinquennat de François Hollande, aussi bien sociétaux qu’industriels. Le label French Tech, qui reconnaît la qualité de l’écosystème de startups des grandes métropoles, est né avec Fleur Pellerin, alors Ministre déléguée en charge du numérique sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. La labélisation se décline en deux catégories : Communautés French Tech et Capitales French Tech. Les Communautés sont labellisées lorsqu’un regroupement de startups, d’investisseurs et d’employés donnent l’impulsion à leur écosystème local pour augmenter la mobilité des startups françaises. Les Capitales French Tech sont les 13 régions françaises qui concentrent le plus de startups en croissance. Elles structurent le réseau des communautés French Tech locales en y déployant les programmes nationaux. En 2019, on comptait 13 Capitales French Tech, 38 Communautés French Tech en France et 48 Communautés French Tech à l’international.
La loi pour une « République numérique » est une loi qui a eu beaucoup d’impacts sociétaux. Portée par la nouvelle Ministre déléguée en charge du numérique Axelle Lemaire en 2016, elle doit permettre d’ « encourager l’innovation et le développement de l’économie numérique ». Entre autre, la loi reconnaît les compétitions de jeux vidéo, permet la portabilité des données, reconnaît les MOOC, demande aux administrations de mettre en ligne leurs données et documents revêtant un intérêt public, économique, social, sanitaire ou environnemental, autorise les chercheurs bénéficiant de financement public à mettre en ligne accès le résultat de leurs recherches après un court embargo. Il y a eu aussi création de La Grande école du numérique, un réseau de près de 500 formations à destination des jeunes, des personnes sans emploi, sans qualification ou en reconversion. L’objectif affiché : former 10 000 personnes d’ici 2017.
Comme marcher dans les pas de son prédécesseur socialiste, François Hollande a voulu un Plan pour l’école : le Plan tablette pour tous. Le principe reste le même : fournir à tous les élèves de 5ème une tablette pour les sensibiliser au numérique. Malheureusement, une étude d’impact et un rapport de la Cours de Comptes montrent que les effets sont positifs mais minimes : il y a une légère amélioration des compétences scolaires, mais pas de révolution dans les usages du numérique en classe. Cela est dû surtout que les dépenses ont été concentrées dans l’achat du matériel, et peu voir pas du tout dans la formation des enseignants. Aujourd’hui encore, en dehors du Plan tablette, les élèves de collèges et lycée reçoivent des tablettes et des PC portables. Mais à l’époque des smartphones puissants et multifonctions, et ne voyant pas l’intérêt ou étant déjà équipé soi-même, beaucoup de ses équipements se retrouvent sur LeBonCoin.
Annonce pour vendre une tablette fournie par l’Education Nationale
Le Gouvernement apporté des évolutions sociétales mais a aussi voulu influencer les industriels du numériques. Arnault Montebourg, alors Ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, s’est dressé contre certains des grands changements voulus par les acteurs privés. Dans la guerre des opérateurs mobiles, lorsque Free a lancé en 2013 son offre 4G 20Go pour 19,99€ par mois, Montebourg s’est montré retissent, car selon lui le low cost détruirait des emplois. A titre de comparaison, le forfait de Bouygues Télécom proposait 16 Go de data pour 59,99 € par mois !
.@montebourg Telecom: 124K emplois directs en 2009, 129K en 2012 + 5K emplois créés grâce à #FreeMobile. Et votre bilan M. le Ministre ? 🙂
— Xavier Niel (@Xavier75) December 10, 2013
Macron : Les licornes de la Startup Nation et le Plan Quantique
La Start-up Nation est un mouvement lancé par Emmanuel Macron qui offre la possibilité à des entreprises françaises d’être à la pointe de la technologie. Dans ce mouvement, le gouvernement compte des entreprises comme Ledger, qui est spécialisée dans la fabrication de portefeuille de crypto-monnaie, mais Veepee, qui est une entreprise de e-commerce qui maintenant plus de 20 ans. Il faut donc prendre du recul sur le classement du gouvernement. Le Président Macron a aussi lancé le Plan Quantique, qui vise à faire de la France un acteur majeur dans les technologies quantiques, aussi bien pour l’approvisionnement des matières premières que dans la fabrication des ordinateurs quantiques.
Les 25 licornes que compte la French Tech en janvier 2022
Cependant, malgré une définition simple, il y a des ambiguïtés le classement fourni par la French Tech. Bien que les licornes soient des entreprises à forte croissance valorisées à plus d’1 milliard de dollars non cotées en bourse, le Gouvernement a maintenu OVHCloud dans le classement, alors que son entrée en bourse a eu lieu en Octobre 2021. De même, des classements établis par d’autres journaux n’ont pas comptabilisé Veepee, car l’entreprise a été créée en 2001 ; peut-on encore parler de startup 20 ans après ?
En plus des 25 licornes symboliques, la French Tech a ajouté une labellisation supplémentaire pour accroitre le nombre d’entreprise qu’elles accompagnent. Pilotée par Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, la labellisation Next40 et FrenchTech120 (FT120) est lancée en 2019. Le FT120 regroupe les entreprises les plus prometteuses, qui ont le potentiel de devenir des géants technologiques à l’échelle mondiale. Les entreprises du FT120 sont groupées en 3 catégories :
- Le Next40, 40 entreprises valorisées au moins un milliard de dollars, ou ayant réalisé une levée de fonds supérieure à 100M€ au cours des trois dernières années, ainsi que celles avec un modèle économique validé par les investisseurs (levées de fonds) et clients (croissance du chiffre d’affaires).
- 40 entreprises sélectionnées sur un critère de levées de fonds (>20M€) : l’objectif est de cibler les startups deeptech et/ou avec des projets industriels, qui doivent passer par une importante phase de R&D avant la commercialisation. Aucune condition de chiffre d’affaires n’est demandée.
- 40 entreprises sélectionnées sur un critère de croissance du chiffre d’affaires : l’objectif est de cibler des startups qui ont une croissance rapide sans nécessairement passer par des levées de fonds importantes. Aucune condition de levée de fonds n’est requise.
Ces entreprises bénéficieront d’un accompagnement dédié par les administrations et services publics, comme Bpifrance ou Business France, pour lever les freins à leur croissance.
French Tech Next40/120 – Promotion 2022
Le Gouvernement s’est aussi intéressé aux technologies quantiques et a annoncé en janvier 2021 le Plan Quantique, qui prévoit un investissement sur 5 ans de plus d’1,8 milliards d’euros. Le but est de faire de la France un acteur majeur dans les technologies quantiques, aussi bien dans la formation, la R&D, et l’industrie. Ce Plan a été examiné en détail par Olivier Ezratty, consultant expert dans le domaine, et voici ses conclusions.
L’enveloppe de 1,815 milliards d’euros (G€) est structurée par 1,032G€ de financements publics nationaux, 238 millions (M€) de financements européens et 545M€ de financements privés, ces deux derniers étant des estimations non garanties. Le financement public de 1,032 correspond à un triplement de l’effort existant, jusqu’alors concentré principalement sur la recherche fondamentale. Il doit couvrir le cycle complet de l’innovation allant de la recherche fondamentale au développement industriel, startups comprises. Le Plan comprend des volets sur le calcul quantique, la métrologie quantique et les télécommunications quantiques. Il traite aussi des technologies habilitantes comme la cryo-électronique, la cryogénie et le câblage ainsi que la cryptographie post-quantique.
La grande motivation de ce Plan est que la France gagne sa souveraineté technologique dans ce domaine, ou à moindre mesure garde une souveraineté européenne.
La souveraineté numérique est devenue un sujet politique marquant en 2021. Elle touche plein de sujets comme pour le cloud, la cybersécurité et les semiconducteurs. Le cloud est un sujet ambigu, surtout au vu des annonce de Bleu en mai 2021, une offre de cloud “de confiance” concoctée par Orange et Capgemini intégrant des logiciels de Microsoft, puis d’une offre voisine annoncée en octobre 2021 par Thales et exploitant les logiciels de Google. Le “cloud souverain” a laissé la place au “cloud de confiance”, permettant aux logiciels américains d’être exploités, les données étant hébergées en France. OVHcloud propose aussi un cloud de confiance labellisé SecNumCloud par l’ANSSI. Le tout s’appuie sur les machines virtuelles de VMware. Et oui, dans la plupart des grandes catégories de logiciels d’infrastructure, les offres leader sont souvent américaines.
Comme les technologies quantiques sont encore balbutiantes, l’Europe et la France espèrent se mettre en ordre de bataille pour éviter la situation de dépendance dans laquelle elles se trouvent dans le numérique classique aussi bien côté processeurs et serveurs (Intel, AMD, Nvidia, HPE, Dell-EMC) que logiciels d’infrastructure clés (Microsoft, Google, Oracle, IBM, Huawei, …). La souveraineté ne veut pas dire autarcie. Elle est à géométrie variable : il s’agit de produire les technologies clés lorsque c’est possible, avec les avantages industriels et économiques que cela procure si les économies d’échelle et les exportations le permettent, d’y avoir accès lorsque cela ne l’est pas et que les technologies acquises puissent être déployées en garantissant la sécurité des usagers.
Le plan comprend également des actions sur la sécurisation des matières premières indispensables pour la fabrication des ordinateurs quantiques. Des acteurs comme Orano (anciennement Areva) sont donc impliqués dans le Plan quantique.
Conclusion
L’e-administration est en déploiement continu depuis 20 ans. L’administration française réussi à se moderniser et le fait encore aujourd’hui. Ainsi, après le PAGSI (1998-2004), avons-nous eu le plan ADministration ÉLEctronique (ADELE) sur la période 2004-2007. En 2008, le plan « France numérique 2012 » prend le relais d’ADELE jusqu’en 2018. Le programme Action publique 2022, programme de réforme de l’État lancé par le gouvernement en octobre 2017. Avec la French Tech, l’Etat veut pousser les entreprises technologiques prometteuses dans l’espoir qu’elles deviennent un poids lourds européen, sinon mondiale.
Ces dernières années, il y a eu une accélération dans les annonces faites pour garder la France à la pointe de la technologie. Cependant, la volonté des gouvernements et de l’Union Européenne à vouloir réguler toutes les nouvelles technologies peut faire perdre de la vitesse à la fois du point de vue technologique pour les entreprises et mais aussi du point de vue de l’intégration de ces technologies dans le quotidien de Monsieur et Madame tout le monde. Par exemple dans le monde des crypto-monnaie, la réglementation MiCA (Markets in Crypto-Assets) tend à vouloir encadrer la détention de crypto-monnaie, même pour les particuliers. Car il est possible d’avoir son propre portefeuille de crypto-monnaie et de l’utiliser pour acheter certains biens de consommation sans passer par une banque traditionnelle, et ainsi garder un certain anonymat et limiter grandement les frais. C’est dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, que la réglementation veut freiner l’adoption des portefeuilles dits « unhosted », alors que c’est l’argent liquide qui est le plus utilisé dans les transactions illégales.
Sources
Chirac : le PAGSI et Plan RE/SO 2007
- Jacques Chirac « Mon projet pour la France numérique » : http://www.journaldunet.com/itws/it_chirac.shtml
- PAGSI: https://www.vie-publique.fr/eclairage/18925-e-administration-du-pagsi-au-programme-action-publique-2022
- Evénements en informatiques en 1995 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27informatique#1995
- Chiffre d’affaire de Google : https://fr.statista.com/statistiques/565392/chiffre-d-affaires-annuel-de-google/
Sarkozy : Hadopi et le Conseil National du Numérique
- Hadopi : Rapport d’activité de 2019
- Le Parisien : Hadopi : 82 millions d’euros d’investissement depuis sa création pour 87000 euros d’amendes
- Next Impact : Hadopi : 82 millions d’euros de subventions publiques, 87 000 euros d’amendes
- Article Wikipédia : Loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet
Hollande : la French Tech, le Plan Tablette pour tous
- Le bilan de François Hollande dans le numérique : https://www.luipresident.fr/francois-hollande/engagement/developpement-leconomie-numerique-211
- LA French Tech : https://lafrenchtech.com/fr/contacter/#hfaq-post-3106
- La Grande Ecole du numérique : https://www.grandeecolenumerique.fr/espace-formations/histoire-du-label-gen
- Bilan sur le Plan tablette pour tous : https://www.lagazettedescommunes.com/721027/plan-tablettes-2015-des-effets-positifs-mais-moderes-sur-les-apprentissages/
- Rapport de la Cours des Comptes : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-service-public-numerique-pour-leducation
- Arnault Montebourg et Free : https://www.terrafemina.com/culture/culture-web/articles/34122-free-mobile-lance-une-offre-4g-redoutable-coup-de-genie-ou-simple-coup-de-pub-.html#:~:text=Quelques%20jours%20apr%C3%A8s%20avoir%20annonc%C3%A9,19%2C99%20%E2%82%AC%20par%20mois.
- Arnault Montebourg et Dailymotion : https://www.francetvinfo.fr/politique/arnaud-montebourg/polemique-montebourg/dailymotion-le-patron-de-france-telecom-tacle-arnaud-montebourg_315659.html
- Le destin de Dailymotion : https://youtu.be/9ftPDYKIxo0
Macron : Les licornes de la Startup Nation et le Plan Quantique
- Les 25 licornes : https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/blablacar-back-market-doctolib-alan-manomano-qui-sont-les-licornes-francaises-885397.html
- Le problèmes avec la définition des licornes : https://www.numerama.com/politique/822051-calcul-opaque-classement-variable-lister-25-licornes-francaises-na-pas-vraiment-de-sens.html
- Infographie 25 licornes : https://www.youtube.com/watch?v=9pSJo5mjQS4
- Next40 et FT120 BPI France : https://www.bpifrance.fr/nos-actualites/next40-3-questions-pour-comprendre-ce-nouvel-indice
- Next40 et FT120 French Tech : https://lafrenchtech.com/fr/la-france-aide-les-startups/french-tech-120-2/